lundi 2 mai 2011

Hyperactivité infantile

5% des enfants sont touchés par cette condition difficile à vivre. Parmi eux, on peut compter quatre fois plus de jeunes garçons que de jeunes filles.




Les hyperactifs souffrent de leur mise à l’écart et de leurs échecs répétés. Cela aggrave souvent leur trouble du comportement et se sentent de plus en plus différents. C’est pourquoi, il est impératif de déceler au plus vite ce dysfonctionnement, pour pouvoir adapter le comportement des gens qui l’entourent et pour enfin le soigner. L’appui et la compréhension des parents et des amis est cruciale, l’enfant se sentira moins seul et cela favorisera les bienfaits du traitement.

Un enfant hyperactif se remarque à une activité motrice augmentée et désordonnée, il peut être très impulsif et avoir des réactions agressives accompagnées de troubles de l’attention. L’enfant atteint de cette complication comportementale a donc du mal à tenir en place et à se concentrer plus de quelques minutes, ce qui complique passablement l’apprentissage scolaire ainsi que les rapports sociaux. Attention, pour pouvoir parler d’hyperactivité, l’attitude de l’enfant doit être en net décalage avec celle observée chez les jeunes du même âge. Un petit garçon qui aime bien bouger n’est pas forcément hyperactif. Cette pathologie touche près de 5% des enfants en âge de scolarité, les garçons ont plus tendance à être atteint par ce déséquilibre. Cette dysfonction cérébrale minime se retrouve partout dans le monde et apparaît dans toutes les classes de la société. Les problèmes liés à ces troubles de l’attention apparaissent très tôt, les pleures incessantes, les difficultés à s’alimenter, à dormir et à obéir, ainsi que l’instabilité émotionnelle sont les premiers signes annonciateurs qui s’observent déjà au plus jeune âge. Plus tard, le manque d’attention et l’incapacité à se concentrer font leur apparition. L’hyperactivité est essentiellement d’ordre neurologique, mais la cause génétique n’est pas à écarter, des études montrent qu’il existerait une prédisposition génétique. Bien sûr, il existe des traitements pour soigner les enfants hyperactifs. La première étape est de passer un diagnostique, un écolier touché par cette dysfonction cérébrale sans pour autant l’avoir diagnostiquée, vit un véritable cauchemar. Il sera perturbateur, et souvent rejeté par ses camarades et par son enseignant. Savoir qu’il est hyperactif implique un traitement et une attention particulière de la part de son entourage, ce qui améliorera considérablement sa situation. L’attitude des parents est primordiale dans le traitement, ils doivent être patients et adopter une psychologie toute particulière à l’égard de leur enfant. Avec le temps, un traitement cognitif suffit à faire disparaitre le syndrome. Pour les cas persistants, la médication est inévitable. Cette méthode obtient de bons résultats et la médecine actuelle parvient de mieux en mieux à gérer le dosage nécessaire. Les enfants hyperactifs souffrent et ne maîtrisent pas leur comportement parfois énervant, ils sont conscients de leur différence, mais ce ne sont pas des personnes sans avenir ou simplement limitées. Au contraire, ces derniers sont souvent dotés de capacités intellectuelles au-dessus de la moyenne et d’une créativité extraordinaire.

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