Les esquimaux mangent beaucoup de poissons gras qui contiennent des oméga-3 en quantité, ce serait donc la raison de leur bonne santé et de l’absence, dans leur société, de plusieurs maladies courantes chez nous. Outre les maladies cardio-vasculaires, le diabète et la dépression, les acides gras polyinsaturés contrent d’autres maladies. En effet, les oméga-3 ont également une action réductrice sur les risques de cancer de la prostate, la maladie d’Alzheimer, les troubles bipolaires et même le baby-blues!
Ces maladies qui datent du siècle dernier sont expliquées par certains spécialistes par le simple fait du changement d’alimentation à la moitié du 20e siècle. A cette époque, on se met à favoriser les huiles végétales, très pauvres en oméga-3 et riche en oméga-6, ainsi que les poissons maigres à la place des poissons gras. Ces acides polyinsaturés sont donc vitaux, mais alors comment faire pour ne pas en manquer? Depuis plusieurs années, la communauté scientifique s’accorde sur le fait qu’il existe un déséquilibre inquiétant entre les oméga-3 et les oméga-6, mais ils ne s’accordent pas encore sur la solution clé pour rétablir cet équilibre.
Une première solution est simplement d’acheter des oméga-3 en compléments alimentaires. Ensuite, il est aussi possible d’inscrire dans son alimentation quotidienne, l’huile de colza, les noix, la mâche et les poissons gras. Avec un tel régime on atteint les 2,4 grammes d’oméga nécessaires à la santé. Mais c’est un régime difficile à suivre. Un mélange des deux solutions peut s’avérer être un choix judicieux.
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