mardi 31 janvier 2012

Permission de transformer ?

Quand on est locataire, mieux vaut bien réfléchir avant d’entreprendre quelconques travaux de transformations. L’accord par écrit du bailleur est indispensable avant le début de quoi que ce soit. Trouver un logement n’est pas toujours chose évidente, et le moment où vous tombez sur la perle rare, il y aura toujours quelque chose que vous aimeriez modifier.

Carrelage de la salle de bain, moquette dans la chambre, chaque locataire aimerait transformer son intérieur et laisser son empreinte dans son foyer. Prendre soi-même sa spatule ou la colle à tapis est donc une solution, mais il faut alors envisager une assurance. En temps normal, les transformations ne sont pas permises. Sans arrangement préalable avec le bailleur, le locataire serait bien inspiré de ne pas abattre ni repeindre les murs, et ni de modifier l’agencement de la cuisine. Sans quoi, le locataire risque de voir son contrat de bail résilié prématurément.


Si le propriétaire donne son accord pour des rénovations ou des transformations, cela doit se faire par écrit pour éviter les déconvenues. En principe, dès lors que l’accord est signé par les deux partis, le locataire n’a plus l’obligation de rendre l’appartement ou la maison locative dans son état originel. Dans le cas où le logement a fortement gagné en valeur grâce aux transformations effectuées par le locataire, celui-ci a droit à des dédommagements de la part du propriétaire. Cependant, il faut vraiment que l’appartement ou la maison ait pris beaucoup de valeur. Si l’augmentation est moindre, vous ne pourrez en rien revendiquer quoi que ce soit. Le problème est que la frontière n’est pas toujours clairement définie, ce qui peut engendrer bien des conflits entre les deux camps. Le bailleur ne doit en aucun cas dédommager l’intégralité de l’augmentation de la valeur, il s’agit de trouver une somme raisonnable qui satisfasse les deux partenaires.